A. Planification stratégique de la conservation
- Établir des priorités de conservation qui tiennent compte de la mission et des objectifs de l’organisme de conservation
Contexte
L’organisme de conservation a identifié des zones naturelles, culturelles ou géographiques spécifiques sur lesquelles il concentrera son travail et pourra identifier des thèmes ou des sites prioritaires au sein de ces zones.
Les organismes de conservation doivent s’engager à différents niveaux dans la planification de la conservation. Cela commence par l’élaboration d’un plan stratégique à long terme pour guider toutes les activités de l’organisation. En parallèle ou dans le cadre d’un tel plan, les organismes de conservation doivent avoir une stratégie de protection des terres pour leur région. Une telle stratégie va au-delà des critères de sélection des projets de l’organisme de conservation pour identifier des zones hautement prioritaires ou des ressources naturelles ou culturelles spécifiques qui répondent à la mission et aux objectifs de l’organisme. Ces stratégies de protection des terres portent différents noms (plan de conservation, plan de gestion de zones cibles, etc.) et peuvent prendre la forme de descriptions écrites, de cartes ou de notes d’orientation interne. Quels que soient leur forme ou leur nom, ces zones prioritaires ou ciblées sont les endroits où l’organisme de conservation travaille de manière proactive à la réalisation de ses objectifs de conservation. Une zone prioritaire peut regrouper diverses ressources écologiques ou culturelles et chevaucher des juridictions politiques, mais elle présente généralement un certain élément de cohésion. Il peut s’agir, par exemple, d’un petit bassin versant, d’une portion de littoral non aménagée, d’un ensemble de fermes ou de ranchs, d’un groupe de terres agricoles de premier choix ou d’un sommet de montagne particulier. Un organisme de conservation peut avoir plusieurs zones d’intérêt au sein de sa zone d’activité.